Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog du chatborgne / blog de livres
22 janvier 2005

Le grand bon en arrière de Serge Halimi , torchon du mois.

Le Grand Bond en arrièreLe torchon du mois s’appelle « Le grand bond en arrière », comme une antithèse d’un grand bond en avant meurtrier auquel l’auteur, Serge Halimi, doit encore croire. Ce grand bond en arrière, sous-titré « Comment l'ordre libéral s'est imposé au monde » résulte d’un fantasme qui a largement cours à la rédaction du « Monde Diplomatique ». Entre moult diatribes enflammées contre ce vilain individu hédoniste et égoïste profitant du libéralisme pour améliorer sa situation matérielle, Halimi cherche laborieusement - en plus de 600 pages -  à convaincre qu’un ordre libéral se serait emparé du monde depuis la prise du pouvoir de Pinochet au Chili.
Un ordre né d’un complot, à la manière d’un nouveau protocole des Sages de Sion, et mené depuis l’après-guerre par la conjuration occulte de la société du Mont Pèlerin. Face à cette conjuration et à la faillite du keynésianisme, la gauche mondiale se serait soumise aux poids des réalités en cessant de prôner la planification à tout crin et l’extension à l’infini du domaine public.
A suivre Halimi dans ses délires, Tonton la Francisque lui-même se serait vendu au « complot néo-libéral » pour liquider un projet de société de rupture avec le capitalisme. Sans craindre un instant le ridicule, il va jusqu’à affirmer que les médias propageraient le culte de la liberté individuelle et consumériste. Rassure-toi Serge le résistant, tous les profiteurs, petits et grands, de l’hyper-réglementation et d’un Etat mondial fliqueur et taxeur sont restés dans ton camp, ils te remercient d’apporter de l’eau à leur moulin pour construire le « meilleur des mondes ».

Plus de papier pour la caisse du chat ?  : L'acheter avec Amazon / l'acheter avec Chapitre.com

Fiche réalisée en partenaria avec le site des libertariens http://libertariens.cjb.net
Publicité
Commentaires
V
regarde autour de toi... Sors de ton monde de fric<br /> <br /> J'espère bien que tu te feras broyer par les indiens ou les chinois qui payés 100 fois moins que toi et font un travail 10 fois meilleur. <br /> <br /> Ou alors tu ne risque rien car tu vis de tes rentes.... Alors s'il te plait tais-toi et penser aux français qui ne peuvent plus bosser car ON (tu ?) a exporté leur boulot pour des personnes que l'on paye 100 fois ....<br /> <br /> Un peu de décence tout de même
G
Pour ne pas voir que le monde est bouffé par le libéralisme et va bientôt en crever il faut soit être inconscient soit faire parti de ceux qui en croquent soit les deux !<br /> Allez continuez comme ça nos petits enfants risquent tous de ne pas mourir de leur belle mort.
J
il semble y avoir 2 visions du monde prédominantes de nos jours, celle qui veux que notre société est mené par le capitalisme et le consumérisme et qu'il faut réglementer tout ça pour réduire les inégalités engrangées par se système capitaliste, et ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'alternative à cette société et que ceux qui veulent la changer au mieux ne pourraient rien améliorer et ou au pire gangrèneraient la marche du monde vers le progrès.<br /> <br /> je pense que bien trop souvent des deux côtés on campe sur nos positions et nos débats ou nos critiques ne sont pas constructives. il y a ceux qui pensent que le monde est gangrené par toutes ces lois qui visent à réduire les inégalités et qui en faîte favorise ceux qui ne veulent rien faire de leur vie et profitent du système, et ceux qui pensent que le monde est dominé par le marché et que le marché profite à une élite qui exploite le reste du monde. Ces deux visions sont (comme pour tout raisonnement humain) simpliste, mais néanmoins je pense qu’il y a des vérités dans les deux. En effet il serait faux de dire que tout ceux qui touchent des prestations sociales par exemple veulent s’intégrer et trouver un travail, bon nombre d’entre eux préfèrent vivre de ce peu plutôt que de travailler pour gagner sa vie. Et c’est cet argument qui tant à discrédité le plus souvent la pensée de gauche, en disant que ce type de politique Keynésienne ne crée qu’une société d’assisté. Hors je pense que ce qui fait que ces deux visions du monde sont incompatible c’est qu’il y a à la base majoritairement deux visions de la vie et du travail. Il y a ceux qui pensent que ceux qui ne travaillent pas sont des faignants. Il est vrai qu’il est facile de tomber dans l’inactivité total lorsque l’on ne travaille pas, et en générale cela crée un cycle ou la dépression/mal être et l’inactivité s’auto stimule, sans parler de l’usage de dogues de toutes sortes (narcotiques,alcool,télé) qui ne poussent pas à la réflexion et à la motivation. Mais il y a aussi ceux qui ne travaille pas au sens où la société l’entend, touchent des prestations sociales et des aides, mais son très actif que ce soit dans les milieux culturels, associatifs, bénévolats, travaille sur soi, réflexion sur la société. Ces gens là voient dans le travail au sens que la société l’entend une contrainte à la liberté de penser et de vivre pleinement. En effet, à part pour ceux qui ont un travaille peu fatiguant, beaucoup de métiers sont très contraignants, fatigants, et stressant, et tel une drogue empêche l’homme de s’épanouir pleinement une fois le travail fini. Et il y a ceux qui ne voient qu’une sorte de travail, celui pour lequel on est payé, qui permet de gagner sa vie, et qui fait du travailleur une personne morale qui ne profite pas des autres. Mais les autres pensent que c’est faux, que le travail dans la plupart des cas repose sur un système où l’on exploite (que sa soit nos ressources naturelles et humaines) où l’on vend du mensonge et de la pacotille, et où les individus les plus égoïstes qui recherchent argent et pouvoir profitent de ce système pour bâtir des empires, contrôler la société en comptant sur cette morale qui laisse à penser que le travaille c’est la santé pour que ceux qui ne profitent pas réellement des richesses du travail continue à travailler pour que le système ne s’effondre pas. Parce que si tout le monde du jour au lendemain ne pense plus que le travail est une question éthique à ce moment tout s’écroule, plus de richesses produites pour profiter aux grands de ce monde, et plus de prestations sociales pour ceux qui à la base ne veulent pas travailler. A ce moment là, il y aurait deux choix, soit c’est l’individualisme égoïste qui prime et c’est l’anarchisme le plus horrible, soit c’est l’humanisme humaniste qui prend les choses en main et on essaie tous de vivre sans profiter des autres, de produire des richesses pour que tout le monde en profite, que tout le monde participe. A bannir les mots Travail et Profit, il faut valoriser la participation à une société pour un monde plus juste. Tout est utopique, mais je pense que c’est l’utopie qui fait bouger le monde, qu’elle soit Socialiste ou Libéraliste ; Personnellement à ce jour je pense que le socialisme, même si comme toute politique à ces limites, cela crée un monde bien plus juste qu’une politique libérale. Je pense pas que l’on puisse comparer ceux qui profitent du socialisme égoïstement (qui finalement même si ils ont un coût économique n’empêche pas le monde de tourner) à ceux qui profite du libéralisme égoïstement (et qui eux bien souvent font régresser l’humanité en matière de droit humain, détruise la planète au détriment des générations futures et en accroissant les inégalités sont du même coup une aubaine pour les maîtres à penser extrémistes, qu’ils soient terroristes, politiques d’extrême droite/gauche, sectes… qui n’ont pas de mal à imposer un point de vue Manichéen aux plus démunis) à ce propos ont pourrait dire que les profiteurs du système socialiste sont aussi une aubaine pour les extrémistes, mais je pense à moindre échelle. En effet il suffit de relativiser pour se rendre compte que ces profiteurs du socialisme sont plus souvent à plaindre pour leur situation que personne n’envie. De plus les extrémistes qui pousseraient à diaboliser ces « profiteurs » ont une audience plus faible (les classes les plus aisées) que ceux qui diabolisent les riches. Et dans un cas il serait possible de baisser le nombre de ces profiteurs du socialisme (qui en général ne sont déjà pas très nombreux en proportion, sont impuissants face à la société si diabolisé par le plus grand nombre et qui finissent par travailler un jour parce qu’il faut bien se dire qu’on ne peut pas profiter du système indéfiniment) en s’ouvrant à eux, autant ceux qui profitent des richesses aux détriments des autres n’ont bien souvent pas de compte à rendre aux autres et n’écoutent personne puisqu’ils sont puissants.<br /> Je pense qu’il faut débattre sur la question du travail, de l’éthique qu’il représente, et d’accepter d’écouter les arguments des autres sans jugement facile du genre socialisme=URSS ou Libéralisme=Dictature.
A
Le pire c'est que des gens de gauche m'ont conseillé ce livre..<br /> <br /> Mais, est-ce qu'on a prévenu la gauche que l'URSS s'était effondré ???
Publicité
Publicité