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Le blog du chatborgne / blog de livres
22 janvier 2005

Hannah de Paul-Loup Sulitzer

HannahCa fait quoi de naître à la fin du dix-neuvième siècle dans un Shetl de Pologne ? Quel avenir pour une petite fille juive pas très jolie dont le village a été ravagé par un pogrom ? Comment survivre à une flambée raciste meurtrière au cours de laquelle on perd un père et où l’on ne doit sa vie qu’à la mort d’un grand frère transformé en torche vivante sous ses yeux ?
La fatalité du rejet, de la misère et de l’analphabétisme réservé aux filles aurait dû faire d’Hannah un héros de souffrance comme « la Mère » de Pearl Buck. Au mieux sa soif de culture aurait pu la transformer en une petite Yentl.
Ainsi on s’attend à 600 pages dans les entrailles de l’enfer, tant et si bien qu’en  commençant un livre comme celui-là on se prendrait presque à appeler de ses vœux la si politiquement correcte discrimination positive.
Et puis Hannah échappe au moule si bien fondu pour elle. Hannah se choisit son avenir, elle sait qu’elle sera riche, il lui suffit de le vouloir. Elle sait que rien n’est impossible à celle qui ose. Elle est culottée, Hannah, mais elle est surtout une illustration vivante de la théorie de la résilience.
Une théorie qu’on préfère oublier aujourd’hui en dépit du fait qu’elle n’ait rien d’utopique. En effet, avec Hannah, Paul-Loup Sulitzer signe le premier tome, à compléter par « L’impératrice », d’une biographie romancée d’Helena Rubinstein.

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Fiche réalisée en partenaria avec le site des libertariens http://libertariens.cjb.net
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