Dernier billet avant la fin de l'année 2008 - Sur la tombe d'Alfred Dreyfus
Ce dimanche 21 décembre, une amie et moi-même nous sommes rendus au cimetière Montparnasse, pour nous recueillir sur la tombe de celui qui fut, sans doute, la plus célèbre victime d'erreur judiciaire de l'histoire de France : Alfred Dreyfus (voir photo).
En reprenant mon train, un peu plus tard dans l'après-midi, je me suis dis : "S'il avait su..." Oui, si l'infortuné officier d'artillerie avait eu connaissance de toutes les manipulations médiatiques qui furent commises en référence à sa terrible épreuve ! A en croire certains désinformateurs, les nouveaux Dreyfus se sont bousculés au portillon : du maître de scierie Guillaume Seznec, condamné pour le meurtre de son ami Pierre Quémeneur, à Omar Raddad, le jardinier marocain meurtrier de sa patronne Ghislaine Marchal, en passant par Luc Tangorre, le violeur en série des quartiers Sud de Marseille...
Et si l'officier israélite et patriote (cocardier, disaient certains), avait su que la Ligue des Droits de l'Homme, fondée pour lui rendre justice, fait preuve aujourd'hui d'une scandaleuse indulgence envers les voyous judéophobes et francophobes des zones de non-droit, et se porte au secours de terroristes comme Cesare Battisti ou Marina Petrella ! Eh bien oui, osons le mot : si le lieutenant-colonel Alfred Dreyfus, officier de la Légion d'Honneur, avait su tout cela, il se serait très certainement retourné dans sa tombe !
Le livre que j'ai terminé d'écrire récemment ne raconte pas l'histoire de l'ancien prisonnier de l'île du Diable. Mais c'est, entre autres, pour clouer le bec à tous et celles qui insultent sa mémoire en le mettant sur le même plan qu'un certain nombre de criminels de droit commun (et qui, eux, ont mérité leur triste sort) que j'ai décidé de l'écrire.
Les lecteurs et lectrices de notre blog savent que je suis un passionné d'affaires judiciaires, et c'est toujours avec intérêt que je consulte les nombreux commentaires suscités par mes textes consacrés aux dossiers criminels les plus médiatisés (Marie Dolorès Rambla, Grégory Villemin, Céline Jourdan, etc.). Ils savent aussi que je me méfie de la justice médiatique, dont la fabrication de fausses erreurs judiciaires est un aspect ô combien détestable. Cette justice médiatique sera au centre de mon nouvel ouvrage, à paraître au début de l'année prochaine. Et vous pourrez constater que, contrairement à mes proches que je vais rejoindre pour Noël, à cette pseudo-justice, je ne ferai pas de cadeaux.
A tous les lecteurs et lectrices du blog du Chat borgne : Joyeuses Fêtes !
Frédéric Valandré.